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18ième étape De Saint Hilaire du Bois à Saint Mars du désert Du 3 au 28 mai 2005 Bonjour
à tous, A
peine partis de la « Daudière », nous rencontrons un monsieur
très sympa au centre équestre de Tallud Saint Gemme qui confirme notre
itinéraire à travers la « Petite Suisse Vendéenne ». Pour
la suite, il nous conseille un de ses amis au bord de la Sèvre. Entre, on
se débrouille à l’aide d’un topo-guide de rando pédestre que nous a
offert Simone. Malheureusement,
les bords de Sèvre ne sont pas du tout aménagés pour les chevaux, bien
au contraire. Nous progressons de chicane en chicane, un vrai gymkhana
avec démontage de barrières. Dorée
montre des signes de douleurs dorsales. Du coup, je marche à pied en espérant
que ça va s’arranger. A Saint Laurent sur Sèvre, on s’arrête à l’adresse conseillée. Là, nous faisons la connaissance d’une équipe fort sympathique et très curieuse. Les questions fusent. Nous voyons ensemble la suite de notre parcours. Une immense fatigue s’abat sur nous, du coup nous restons un jour de plus que nous passons à dormir. On dirait que c’est de plus en plus dur de récupérer. A
Cugan, c’est Kalie qui à l’air épuisé. Je sors le thermomètre,
verdict : 40,2°C. Bon, muqueuses très pâles : OK, pyro ! ! ! C’est
sa deuxième, je ne sais pas combien de temps il faudra rester au repos.
On est à 40 kms de chez des amis « Julien et Emilie », allez,
je les appelle, on verra bien s‘ils peuvent venir nous chercher :
messagerie ! Bon alors, c’est dimanche, je n’ai plus de carbésia, je n’ai pas non plus envie de faire venir le véto. En discutant avec des gens du centre équestre qui nous offre un luxueux petit déj, le monsieur nous propose d’aller chercher le produit chez son véto directement. Entre temps, Julien rappelle encore tout endormi. Il se débrouille pour trouver un van et vient nous chercher. Merci les amis ! Deux
heures plus tard, le van est dans la cour et j’ai le carbésia. La fièvre
est retombée grâce à l’anti-inflammatoire. Les filles montent dans le
van sans problème et on charge nos affaires dans le coffre. En deux temps
trois mouvement, on se retrouve à Corcoué sur Lognes. Dès notre arrivée
Kalie a droit à sa première injection. 48 heures après, je lui fais sa
deuxième piqûre et déjà la fièvre a disparu et les muqueuses sont
bien roses. On
lui accorde une semaine de repos, pendant ce temps on s’occupe en
donnant un coup de main à rentrer, sortir les chevaux d’Emilie, planter
et butter les patates, dresser Popey, cob de deux ans, à tracter une
charrue, lâcher 49 000 poussins dans un élevage hors sol et tuer le
cochon. Mon frère Matthieu, Annabelle et leurs deux petits gars viennent nous rendre visite. Je fais connaissance avec Lucas, mon neveu, né durant notre périple. Six
jours plus tard, Kalie est bien guérie et Dorée n’a plus mal au dos,
nous pouvons repartir. Evidemment, il pleut ! Enfin, le soir, je
trouve une grange où nous abriter et nos amis nous rejoignent pour
pique-niquer ensemble au bivouac. Tony,
le frère de Julien, nous apporte un très gros pain fait par ses soins et
on se régale de grandes tartines. Nous avançons vers le Bac du Pellerin
avec une pointe d’excitation pour ce nouveau défit. Sur
les quais, les filles regardent les clapotis de l’eau de travers. On les
laisse s’y habituer avant de s’engager sur le pont du bateau. Elles
montent sans hésitation. Par contre, quand l’engin entame son demi-tour
sur place, Dorée s’inquiète de voir défiler le paysage alors
qu’elle ne bouge pas. Vite, je sors quelques biscuits de ma poche et
trop occupée à les manger, finalement elle oublie sa situation et le
voyage se déroule sans encombre. En descendant le pont, Dorée
s’arrache un fer au postérieur et m’écrase un pied. On clopine
toutes les deux jusqu’au quai. Là,
Jérôme refrappe le fer tordu sur un muret et le replace, en attendant
notre ami Jean-Sébastien qui vient nous chercher en camion pour nous
emmener dans son centre équestre à Mazerolles. On triche un peu mais
Jean-Sébastien voulait à tout prix que l’on repasse le voir malgré
qu’il soit en retrait de notre itinéraire. Donc,
nous voilà à Mazerolles déjà embauchés pour remettre la piscine en
marche. Anne et Jean-Sébastien nous retiennent un moment et ma famille en
profite pour venir nous voir. Nous
quittons le club le 28 mai pour rattraper le canal de Nantes à Brest. Allons-nous
réussir à atteindre la Bretagne ? Julie |
Photo : Julie Stierer
Photo : Julie Stierer
Photo : Julie Stierer
Photo : Julie Stierer Bac du Pellerin |
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