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5ième étape : Du Limousin à l'Auvergne

De Bourganeuf à St Pourçain sur Sioul

Du 16 septembre au 1er octobre 2004

Bonjour à toutes et à tous,

départ de chez Célestin le 17 septembre 2004. Malgré quatre jours d'arrêt, la fatigue nous accompagne et amplifie les émotions. C'est tellement beau que ça me donne envie de pleurer. Je me sens bien dans ce voyage. J'ai l'impression d'être à ma place.

A "la Chassagne", près de Royère, nous avons comptabilisé 1000 kilomètres exactement : "Champagne".

Nous nous sommes encore perdu dans une montagne couverte de forêt et sillonnée de mille chemins qui n'existent pas sur nos cartes. Résultat, nous avons marché deux heures sur des chemins racinés, remplis de caillasses avec de forts dénivelés, pour atterrire sur une route devant un panneau indiquant notre point de départ à deux kilomètres cinq. Ah ! La bonne blague.

A Felletin, on a trouvé un centre équestre pour s'arrêter une journée. J'ai cherché une laverie pour nettoyer les tapis des chevaux, et Jérôme, des fers pour les postérieurs de Kalie. C'était sans compter que nous étions en Creuse, point de laverie dans ce département, quant au maréchal, il faut s'y prendre trois semaines à l'avance. Un coup dans l'eau !

Malgré une journée d'arrêt, Nougat s'est traîné toute la journée, il paraissait épuisé. Nous avons été stopés sur le GR par un paysan qui avait tendu des ficelles de lieuses. Jérôme lui a demandé s'il comptait faire passer des vaches et celui-ci lui a répondu : "oui, mais sans être méchant, ni question de vous offenser, en toute honnêteté, je vous prierais de prendre le chemin inverse vu que ce chemin appartient à mon village et que ce sont mes ancêtres qui ont fait ce pays ...Je suis Creusois depuis des générations...". Il s'en est suivi un discours d'une demi-heure, que Jérôme a interrompu de temps en temps dans le sens du poil pour défendre notre cause. Moi, j'ai préféré me taire, mais je bouillonnais. Le fou a fini par laisser tomber la ficelle par terre et nous a dit : "Je vous autorise à passer, mais si j'étais à votre place, dans le respect des ancêtres... Je ferais le détour par la route.". On est donc passé rapidement.

Nougat était de plus en plus mal. A notre arrivée à Bellegarde en Marche, j'ai pris sa température : 39,2°C. J'ai couru acheter du Carbésia chez le vétérinaire pour enrayer ce que je pensais être une piroplasmose. Injection faite, j'ai repris sa température avant d'aller me coucher, elle était toujours à 39°C. Au matin, elle était tombée. On a décidé de repartir. Les deux kilomètres qui nous menaient au centre de Bellegarde ont été un vrai calvaire. Nougat se traînait et se pendait à sa longe. On s'est arrêté devant le cabinet vétérinaire. Après beaucoup de questionnement, nous avons décidé de faire demi-tour, pour retourner au pré où nous avions campé chez la famille Lavergne. Ce sont des gens adorables, qui furent aux petits soins pour nous durant les trois jours nécessaires au rétablissement du "ptit chval". Nous avons passé un après-midi à les aider à ramasser des patates. Ca leur a donné un bon coup de main et nous, on était content de pouvoir leur donner un coup de main, en plus, ça nous a changé les idées.

Nous avons quitté Bellegarde le 25 septembre 2004 dans la froidure qui s'installe. Les paysages changent petit à petit, il y a de plus en plus de cultures céréalières. Nous avons pénétré dans l'Allier par du goudron et nous avons eu bien du mal à trouver quelques chemins de terre au milieu des plaines céréalières. C'était triste et on s'ennuyait un peu.

Heureusement, Christelle et son chien Oxi, nos grands amis, nous ont rendu visite au bivouac, avec moult victuailles. Nous avons passé une très bonne soirée autour de notre premier feu de camp. Jérôme a réparé un des crochets des caisses, qui venait de lâcher.

Nougat a eu droit à de la vitamine, du fer, du zinc, du magnésium et des minéraux pendant quinze jours. Après notre départ de Bellegarde, ça lui a donné un bon coup de fouet durant trois jours, puis il a eu de nouveau une baisse de régime. Après réflexion, on s'est dit que Kalie en tête marchait trop vite, et que Nougat tout seul derrière s'ennuyait un peu. Du coup, Kalie est passée derrière, Nougat au milieu, et Dorée en tête, donnant un rythme beaucoup plus calme à notre convoi. Nougat suivait mieux. Nous sommes arrivé au Ranch Valley à côté de St Pourçain sur Sioul pour redonner deux jours de repos à Nougat, tracer des itinéraires et nous reposer avant d'attaquer la montagne Bourbonnaise.

Julie Stierer

Détail de l'itinéraire :

Du Limousin à L'Auvergne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo : Julie Stierer

Jérôme en pleine réparation sur les caisses de bât

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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