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6ième étape : L'Auvergne

De St Pourçain sur Sioul à Brioude

Du 5 au 21 octobre 2004

Bonjour à toutes et à tous,

nous avons quitté le Ranch Valley, riches de nouveaux amis et bien retapés. Encore deux jours de plaines avec l'orage qui nous a poursuivi avant d'arriver au pied des montagnes Bourbonnaises. Ca grimpait et ça descendait dur, dur. Nous avons beaucoup marché à pied pour aider les chevaux. Le rythme était bon, les étapes courtes et Nougat avait bien la pêche. Dorée semblait peiner un peu plus que les autres dans le dénivelé. Ses tendons sont plus fragiles et elle fait des molettes. Malgré tout, elle a tenu la cadence.

A la Ferme Johnon, nous nous sommes arrêté encore deux jours pour reposer les tendons et ménager notre petit Nougat en convalescence. Nous montions la tente sous le soleil, mais le temps de prendre une douche et l'orage a éclaté. Des grêlons d'un centimètre de diamètre me tapaient sur la tête pendant que je rajoutais une bâche sur la tente pour la protéger. En quinze minutes, un torrent de boue a dévalé la cour et dix centimètres d'eau ont contourné la tente. Dès que ça s'est calmé, Jérôme est sorti de la douche en slip et en poncho, de l'eau et de la boue jusqu'à mi-mollet, pour voir l'étendue des dégâts. Heureusement, n'étaient trempées, que les affaires en contact avec le tapis de sol qui n'était apparemment plus étanche. Solidaires, Jean-Louis et David de La Ferme nous ont proposé un abri au sec pour la nuit. Une fois de plus, des liens se sont tissés. La petite chienne de La Ferme : "Coquine", a fait étape avec nous toute une journée. Impossible de lui faire faire demi-tour. David a été obligé de venir la récupérer à l'étape du soir. Ca a bien plu à Jérôme ce chien devant les chevaux.

Nous sommes rentré dans les Monts du Forez à pied et resterons à pied la majeur partie du temps durant quelques étapes. Nous avons emprunté des pistes de ski de fond ou des lits de ruisseau pleins d'éboulis. C'était assez difficile, mais splendide. Même l'air me semblait plus facile à respirer que dans la plaine. Nous avons laissé Nougat de plus en plus souvent en liberté encadré par les deux juments. Il a commencé à reprendre plaisir à travailler et s'y prenait comme un chef dans les pierriers, malgré ses caisses qui le poussaient un coup à droite, un coup à gauche et l'entraînaient un peu dans les descentes. Le temps était plus frais comme nous étions en altitude et le soleil nous a accompagné jusqu'à Chabreloche.

A St Elois la Glavière, notre amis Christelle nous a rejoint sous la pluie pour nous accompagner jusque chez son père à Arrest près de Brioude. C'était très sympa de pouvoir lui faire découvrir un peu du voyage à cheval et sa présence nous a aidée à mieux supporter la fatigue des derniers jours. Nous lui avons fait monter à tour de rôle Kalie et Dorée. Comme le dernier jour, nous nous arrangions pour laisser les affaires de Nougat quelque part, elle a découvert la monte à cru. Nous sommes arrivés à Arrest dégoulinant, mais heureux pour les cinq jours d'arrêt.

Les chevaux étaient au pré et se reposaient, tandis que nous nous sommes fait bichonner dans une maison confortable. Durant deux jours, nous n'avons fait que des choses pas trop fatigantes, comme aller ramasser des champignons. Puis, les affaires ont repris. Jérôme a référé, avec Christelle nous avons sorti les chevaux à cru pour leur mettre les jambes dans la rivière. Les lessives tournaient, tournaient et j'envisageais la fabrication d'un sac plus grand pour nos nouveaux duvets. Mais, pour moi tout s'est arrêté.

Nougat a refait de la fièvre : 39,2°C et ça montait. Je lui ai refait du Carbésia mais sa température à continué d'augmenter jusqu'à 39,9° C le premier soir. Le vétérinaire est venu, consultation, injections et analyses. Le lendemain au matin 38,8°C, puis 40°C, jusqu'à 41°C quand le vétérinaire est revenu. Aux analyses, ça ressemblait bien à une piroplasmose (encore !). Celle-ci était plus sévère que la première. Nouvelle injection d'antibiotiques et d'antiinflamatoires. Le lendemain, il fallait que la température est baissée. Ce fut le cas à 9 heures du matin : 38,5°C. J'avais pour mission de refaire du Carbésia et de contrôler sa température. J'ai enfin pu reprendre le cours de mes occupations et nous avons repoussé le départ au lundi 25 octobre. On a recommencé à avoir des fourmis dans les pieds et le temps était magnifique.

Julie Stierer

Détail de l'itinéraire :

L'Auvergne

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo : Julie Stierer

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo : Julie Stierer

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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